RADIO
Congrès
national de la CNRA
Le prochain congrès de la CNRA
se déroulera à Paris les 14,15 et 16 décembre prochain " A
l'heure des bouleversements".
Devant
les problèmes complexes que rencontre le secteur comme le
passage imminent au numérique, l'avenir de la loi et du FSER, cette
importante manifestation retiendra certainement votre attention
et et requière votre présence active.
Afin de vous apporter
des détails et des précisions sur nos plénières
et sur nos ateliers, nous avons le plaisir de vous adresser ce programme
mis à jour et qui devait vous permettre de prendre rapidement
possition sur votre prochaine participation à notre 14ème
congrès.
Vendredi 14 décembre
18 heures |
Accueil des participants et invités, buffet. |
20 heures |
Dîner débat |
“Identités
et territoires à l’heure des bouleversements” Nos
radios associatives sont des outils de communication sociale de
proximité. Cette définition, après avoir longtemps été défendue par
nous tous,est devenue celle du législateur pour caractériser notre
secteur et lui permettre notamment d’obtenir un droit à financement
unique au monde via le FSER. Mais au-delà de la reconnaissance qu’elle
nous apporte, cette définition nous oblige à nous poser constamment les
questions de la pertinence de notre rôle et de nos actions sociales,
comme de notre possibilité effective à pouvoir aujourd’hui les réaliser.
Premier
rang des préoccupations sociales qui mobilisent nos radios : le rapport
des individus au territoire et la création de lien sociale à cette même
échelle. En donnant la parole au citoyens, en abordant les thèmes de la
lutte contre les discriminations, en traitant de l’histoire ou de la
mémoire des individus comme des peuples, en mettant en lumière les
talents et identité de chacun… nos radios contribuent à la construction
social des territoire qu’elles couvrent. Ce travail sur
les identités culturelles et donc sur la construction de lien social
par l’action radiophonique a profondément évolué depuis ces dix
dernières années. Ainsi : - Les pratiques et aspirations des radios ne sont plus les mêmes,
- Les moyens financiers permettant ce type d’action ont mutés ou
ont
disparu,
- Les institutions partenaires des actions menés par nos radios se sont
profondément transformées avec la disparition de certaines et la
naissance de nouvelles… Comment ces institutions et
acteurs perçoivent notre rôle et nos actions ? Quelles orientations
entendent-ils se donner dans l’avenir ? quels regards portent nos
autres partenaires du monde associatif sur ces évolutions ? |
Samedi 15 décembre
9 heures |
Accueil |
9 h 30 - 10 h 30 |
Atelier N°1: Numérique, mode d’emploi ! |
Atelier N°2 : F.S.E.R. - S.P.R.E. de nouveaux décrets pour quels résultats
? En
2008, devrait être lancé les premiers appels pour la diffusion
numérique de nos radios sur la bande 3. Mais qu’est-ce que la diffusion
en numérique ? pourquoi et comment participer à ces appels ? Cet
atelier abordera de la façon la plus pédagogique possible les
conditions techniques, juridiques et financières de notre possible
future passage de la diffusion actuelle analogique en F.M. à la
diffusion en numérique. Seront donc passées en revue: la liste des
fréquences et normes utilisable pour ce future type de diffusion ainsi
que leur caractéristique en terme de potentiel de couverture et de
coûts financiers d’exploitation.
Deux
décrets de toute première importance pour nos radios et leur capacité
de financement ont été modifiés en 2007. Le premier portant sur la mise
en oeuvre des modalités d’attribution des subventions versées par le
FSER. Le second portant sur les modalités de règlement de la
rémunération SPRE de nos radios aux profits des interprètes et de
l’industrie du disque.
Pour
le FSER ces modifications sont entrées en vigueur dés le mois de
février 2007. Un premier bilan peut donc être tiré et de nombreux
conseil peuvent ainsi désormais être mieux formulés à l’intention des
radios pour les aidés dans leur démarche dans l’obtention de leur
subvention 2008.
Pour
la SPRE, au nouveau barème va venir impacter les charges de nos radios.
Ce barème rentrera en application pour l’année 2009. Sa petite histoire
comme ses modalité d’application vous seront donc précisés
|
Atelier N°3: Ces
financements nés de l’action collective : résultats, contraintes,
limites juridiques ! De
nombreuses fédérations ou groupements de radios ont obtenu de
collectivités territoriales (Conseil Régional, Agglomérations…) des
financements aux montants significatifs grâce à la mise en place d’une
action collective auprès de ces institutions. Ces financements prennent
des formes très diverse : Subventionnement classique et normé,
achat de prestations de services de type MIC ou MIG, achat de
programmes dans le cadre d’actions ciblées… Comment ces
fédérations ont-elles obtenu ces financements ? Y a-t-il de bonnes
et de mauvaises pratiques en la matière ? Quel type de tarifs
doit-on pratiquer ? Quel type d’actions a-t-il déjà été mené,
notamment en matière de coproduction radiophonique ? Et enfin,
qu’elle sont les limites juridique de ce genre d’action tant pour les
fédérations qui les inities que pour les radios qui en bénéficient. |
10 h 45 |
Plénière : “Sans
associatif pas de pluralisme” |
| |
12 h 30 |
Repas. |
14 h |
Atelier N°4 : Mise en valeur des actions et de l’activité radio, des outils
pour nous aider à renforcer nos financements! |
Atelier N°5 : Radios associatives et communautaires, peut-on aller vers
un modèle international ? |
Atelier N°6 : Financements des radios hors des systèmes traditionnels de
subventionnement : inventaire des possibilités et limites
juridiques. |
Atelier N°7: Emplois salariés : financement, convention collective et formation. |
|
15 heures |
Plénière : “2008,
la radio associative numérique !” |
16 h 30 | Plénière
: “Appel aux candidatures, comment nos radios et leur rôle spécifique
dans le développement de nos territoires sont-ils pris en compte par le
régulateur ?” |
18 heures |
Atelier N°8 : Coproduction et couverture collective d’événements en direct
(technique et financement). |
Atelier N°9: Serveurs audio d’échange d’émissions, streaming collectif,
Extranet coopératif entre radios. |
Atelier N°10: Le
traitement de l’information locale par une équipe bénévole. |
|
19 h 30 |
Fin des travaux - Apéritif. |
Dimanche
16 décembre |
|
10
h - 13 heures |
Débat
dorientation : “Pour
l'avenir du secteur !” |
Vous
serez tenus au courant de l'avancée du programme. Toutes les descriptions
des ateliers et des plénières vous parviendront dans les prochaines
eRevue qui seront mises à jour sur notre site, rendez vous sur :
http:/cnracongres2007.free.fr/
FSER
Le débat budgétaire à l'Assemblée Nationale
de ce vendredi 16 novembre a renouvelé le montant de la taxe affectée
du Compte d'Affectation Spécial pour 25 millions d'euros en 2008.
Le ministre Madame Albanel avait affirmé
lors de son intervention à la commission élargie que le montant
augmenterait de 4% ce qui a été confirmé à l'Assemblée Nationale
par le rapporteur Monsieur Martin-Lalande.
Seul Monsieur Nicolas Perruchot (et
curieusement pas Monsieur Baguet pourtant bien au fait de cette
question) est intervenu de façon symbolique sur le sujet :
"L'expression radiophonique
locale participe très largement à la démocratie locale et au pluralisme.
Le groupe Nouveau Centre souhaite donc que les radios associatives
fassent l'objet d'une attention renouvelée de la part du ministère
de la culture".
Comme les dépenses de 2007 représentent
de fait 25 millions d'euros pour un budget de 24,2 millions. on
ne peut pas dire qu'il y a un quelconque progrès.
C'est d'autant plus surprenant que,
se référent au budget 2006 Madame des Esgaulx rapporteur spécial
du budget de l'audiovisuel avait précisé chiffre en main que les
rentrées 2006 étaient de plus de 27 millions d'euros et que 25 millions
"seulement" avaient été utilisés.
En conclusion elle ne voyait pas pourquoi
la taxe devrait être prélevée à un niveau supérieure.
De plus les députés et sénateurs, présidents
de commissions, rapporteurs spéciaux et rapporteurs s'étaient engagés
en 2007 à demander le déplafonnement de la taxe versée par les réseaux
et le service public à condition que le FSER soit plus transparent
et précis dans son fonctionnement ce qui a été le cas.
La CNRA leur a rappelé cet engagement.
Il n'a été suivi d'aucune intervention de ces députés et sénateurs
lors de la préparation du Budget.
On peut en tirer des conclusions pessimistes
sur la transparence, et la volonté des élus de défendre réellement
le secteur.
Le dossier n'est pas clos et demander
aux radios, leurs représentants et aux organisations représentatives
un nouvel effort avant le vote définitif du Budget.