RADIO FSER, un dossier de demande de
subvention 2008 qui sème le trouble.
Comme vous avez pu le constater le dossier de demande de
subvention du FSER a été mis en ligne en cette fin février sur le site de la DDM (www.ddm.gouv.fr rubrique FSER). Même si rien
n’empêchait les radios de poster leur dossier sur les bases du dossier mis en
ligne en 2007, la quasi-totalité des radios associatives attendaient cette
publication pour remplir leur demande d’aide « automatique » et d’aide
« sélective » au titre de l’année 2008.
Dès la mise en ligne de ce nouveau formulaire notre
Confédération a reçu un assez grand nombre de questions portant principalement
sur deux points :
1. L’annexe 4, dont la
présentation a été modifiée pour aboutir, ni plus ni moins, à une nouvelle
définition de l’assiette de calcul des subventions.
2. La grille d’activité qui fait
désormais l’objet d’un exemplaire « pré-rempli » d’exemples voulant
illustrer la notion de critères d’aide sélective..
I - Avant de revenir
sur ces deux points, il nous semble indispensable de vous préciser plusieurs
éléments contextuels, pour nous lourds de sens.
D’ordinaire, les dossiers de demande de subvention du FSER
font l’objet de deux réunions de la Commission. L’une est consacrée à la lecture et
au commentaire de chaque paragraphe et l’autre à la rédaction finale desdits
documents. Ces réunions sont denses de travail voire fastidieuses et permettent
d’améliorer un texte grâce au concours de chaque membre de la Commission et notamment
celui des représentants des radios qui siège au sein de cette instance.
En 2008, pour la première fois cette méthode de travail
n’a pas été suivie. Non seulement aucune réunion préparatoire à l’adoption du
nouveau formulaire n’a été réalisée, mais surtout, le texte rédigé par le seul
secrétariat du FSER a été soumis aux membres de la commission au dernier moment
en pleine séance (c'est-à-dire pas même envoyé dans les documents de séance qui
précèdent toujours la tenu de ces réunions).
Sommés de se prononcer en urgence sur un texte qu’ils
découvraient, l’attention des membres de la commission du FSER n’a été centrée
que sur le seul point porté clairement à leur connaissance à savoir : la
nouvelle présentation de la grille d’activité. Ainsi, la Commission n’a pas
abordé un point pourtant de la plus haute importance : la redéfinition de
l’assiette de la subvention dite automatique conséquence immédiate de toute
modification de l’annexe 4.
Ce point, se devait d’être précisé aux radios tant il a
choqué l’ensemble des fédérations membre de la CNRA.
En effet, toucher, comme cela a été fait, à la rédaction
de l’annexe 4 revient à modifier les critères même d’éligibilité au FSER. Ce
point est tellement important qu’il ne pouvait faire l’économie d’un débat au
sein de la Commission
qu’on se place sur un plan politique, moral ou bien même juridique.
L’administration en aura jugé visiblement autrement !
II - Modification de
l’annexe 4, conséquences, pièges et solutions
Comme vous avez pu le constater la nouvelle rédaction de
l’annexe 4 extrait de l’assiette de calcul de la subvention dite
« automatique » du FSER, les ressources financières « dites
annexes à l’activité radiophonique » sans pour autant, d’ailleurs, les
définir précisément. Cela a pour conséquence de :
Ø Modifier le seuil d’éligibilité de
chaque radio. En effet, en supprimant des ressources à la définition du chiffre
d’affaire de chaque radio on diminue son potentiel légal d’accès aux ressources
publicitaires. Ainsi, une radio éligible au FSER en 2007, pourra parfaitement
voir sa demande 2008 rejetée alors qu’elle n’aura rien changé à son dossier
d’une année sur l’autre.
Ø Voir les subventions automatiques
d’un bon nombre de radios baisser. En effet, la non prise en compte de
ressources, jusqu’à présent toujours intégrées à l’assiette de calcul des
subventions, va automatique provoquer une diminution de subventionnement pour
l’ensemble des radios en limite de palier.
Ø Modifier l’appréciation d’un des
critères définissant l’attribution de la subvention sélective. En effet, il est
difficile d’imaginer que l’appréciation du critère de diversification des
ressources ne subisse aucune évolution dans ce contexte.
Toutes les radios ne seront donc pas pénalisées, mais
celles qui le seront le seront très durement. Le plus grave pour notre confédération est que cette modification de
l’annexe 4 n’ai ni conforme à la loi, ni conforme à la volonté du législateur,
ni conforme à l’application de la jurisprudence du Conseil d’Etat et
malheureusement non conforme à la position jusqu’à présent adoptée par la Commission, position
qui avait fait l’objet d’un « arbitrage » très longuement réfléchit.
Si ce texte était
réellement appliqué par la DDM
(attention, la Commission du FSER
n’attribue plus les subventions automatiques, c’est bien la seule
administration soit donc la
Direction du Développement des Médias qui se prononce sur vos
dossiers) il le serait donc d’après la CNRA
en total illégalité.
Alors que
faire ?
Adressez-vous en urgence à votre Fédération.Si vous souhaitez que votre dossier passe en Commission
et qu’il soit donc, si besoin, défendu par vos représentants, il vous faut impérativement réclamer une
subvention sélective. Si vous ne cochez pas la case correspondant à cette
demande les représentants des radios ne pourront pas examiner votre dossier.
III – Une annexe 5
« Pré-remplie »
Si le document qui a été nouvellement annexé au dossier de
demande de subvention a bien été présenté à la Commission du FSER il
n’a en revanche fait l’objet d’aucun débat au sein de cette même Commission. Il
est important que chaque radio retienne bien qu’il s’agit de la seule vision du
secrétariat du FSER et quelque part directement de la DDM.
Dans tous les cas, la façon d’apprécier si une subvention
sélective doit ou non être versée à une radio revient à la Commission et non à son
secrétariat. La façon d’apprécier ce type de subventions ne cesse d’évoluer au
fil des années au grè, justement, de la qualité des dossiers présentés et des
novations dont ils font preuve.
Ainsi, un élément qui jusqu’à présent n’était pas
considéré par la Commission
comme intéressant, peut le devenir parce qu’une radio aura su montrer à quel
point il correspond effectivement à l’appréciation de tel ou tel critère.
L’intérêt des radios n’est pas ici de rester sur les
exemples très simplistes désormais annexés au dossier de demande de subvention
du FSER. De plus, un certain nombre des exemples donnés semblent clairement ne
pas correspondre, pour les membres de la commission que nous avons interrogés,
à des éléments qui permettraient d’obtenir le maximum de d’aide sélective.
Pour plus de renseignement n’hésitez pas à rentrer en
contact avec vos organisations représentatives ou vos représentants à la Commission du FSER. FSER, ATTENTION : L’ASSIETTE CHANGE EN 2008
Qu’est-ce que l’assiette ? C’est la somme des « produits d’exploitation normale
et courante du service correspondant à l’activité radiophonique, avant déduction
des frais de régie publicitaire » selon l’article 5 du Décret n° 2006-1067
du 25 août 2006. L’assiette = TOTAL « F » du détail des produits
(fiche 4 – page 2) L’assiette permet actuellement : - à partir du premier barème publié au JO, de déterminer le
montant de la subvention d’exploitation - à partir du second barème publié au JO, de déterminer le
coefficient de pondération affecté à la valeur du point de la subvention
sélective de calculer à partir de son montant, les 19,99% de
ressources publicitaires autorisées et donc l’éligibilité à toute aide du FSER. Jusqu’à présent, y compris pour la subvention
d’exploitation 2007, les produits pris en compte (voir fiche n°4 du dossier
2007 – page 2) correspondaient au total des sous-totaux de la page 1, ainsi
qu’au sous total « E– SOUS-TOTAL
DES PRODUITS FINANCIERS ET AUTRES PRODUITS ». Le sous-total
« E » est devenu « E–
SOUS-TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS ». Les « autres
produits » glissent sous le total de l’assiette avec les produits
exceptionnels. Qu’est-ce que ça change ? Pour les radios qui inscrivaient des produits au-dessus
des produits financiers, produits considérés comme des produits annexes à
l’activité radiophonique, l’assiette sera modifiée. Son montant ne prenant plus
en compte ces dits-produits.
Sur la fiche n°4 – page 2, il faudra refaire les totaux
n-1 (2007) qui ne correspondent plus, c’est-à-dire : sous-total « E » TOTAL « F » Sous-total « G » Conséquences : Certaines radios qui avaient calculé leurs ressources
publicitaires « en bonx gestionnairex » sur la base du total des
produits jusque là pris en compte, risquent de dépasser les 19,99%. Elles
seront donc rejetées du FSER pour dépassement des ressources publicitaires. Certaines radios risquent de changer de tranche de
subvention (par exemple passer de 40.000 à 36.000 euros) En baissant de tranche de produits, elles seront
doublement pénalisées et verront le montant de la subvention sélective elle
aussi revue à la baisse puisque son montant est pondéré par un indice selon les
tranches de produits … Certaines radios auront peut-être la chance de ne plus
basculer dans la tranche de barème supérieure à 200.000 euros Il n’est pas possible de savoir aujourd’hui si cela n’aura
pas une influence sur l’appréciation du critère de diversification des
ressources. Pourquoi n’avons-nous pas été informés ? C’est la question que l’on peut se poser. Les membres de la Commission du FSER,
dont les représentants de radios, ont eu connaissance du dossier de demande de
subvention au cours de la dernière séance de février. Sans avoir eu la
possibilité de le consulter préalablement. De plus, l’administration leur a dit
que ce dossier était identique à l’année dernière hormis une présentation
détaillée de la note d’activité. D’autre part, il n’a jamais été question, au cours des
différentes réunions de la
Commission de modifier l’assiette. Nous ne pouvons que constater aujourd’hui que
l’administration n’en fait qu’à sa tête et se moque éperdument des membres de
la commission et au bout du compte, des radios. Que va-t-il se passer ? Dans un premier temps, il faut constituer le dossier,
remplir la nouvelle fiche n°4 et renvoyer son dossier dans les délais. Le 15
avril au plus tard, le cachet de la
Poste faisant foi. Ensuite, il est possible que sonne l’heure des juristes et
des batailles d’interprétation. En effet, si jusqu’alors, l’assiette prenait en compte
tous les produits y compris les produits financiers, c’est suite à une décision
du Conseil d’Etat en 2000. Il s’agissait alors d’étudier le recours contentieux
de radios qui avaient été rejetées du FSER pour dépassement publicitaire alors
qu’à l’époque, l’assiette excluait les aides à l’emploi concernant les CES
considérés par la
Commission comme des transferts de charges. Le Conseil d’Etat
jugeant lui, qu’il s’agissait d’une subvention entrant dans les ressources
courantes du « service ». « Eu égard tant aux caractéristiques de l'activité en
cause qu'aux buts poursuivis par le législateur qui a entendu aider ceux des
services de radiodiffusion sonore dont les recettes publicitaires ne
constituent qu'une faible part des ressources, le "chiffre d'affaires
total" qui doit être pris en considération pour déterminer si un service
de radiodiffusion sonore peut prétendre au bénéfice d'une aide doit s'entendre
comme incluant l'ensemble des ressources courantes de ce service ; que parmi
ces ressources figurent notamment les subventions et aides de toute nature
attribuées en vue de l'exploitation du service, ainsi que, le cas échéant, les
produits financiers » CE 5 juillet 2000 / N° 204220 / Mentionné dans les tables
du recueil Lebon
Pour les radios pénalisées par cette décision qui modifie
les règles du jeu de façon unilatérale et sans en informer les bénéficiaires en
temps et en heure (c’est-à-dire avant la clôture des comptes 2007), il faudra
très certainement attendre les notifications des subventions (ou de rejet) et
engager des recours : d’abord gracieux et contentieux si nécessaire.
Dans cette hypothèse, la CNRA, s’efforcera de conseiller au mieux ses
adhérents.
En parallèle, et dès maintenant, elle s’engage à
demander des explications à l’administration, au Président du FSER et au
Ministre de la Culture
et de la Communication,
sur ces pratiques pour le moins inquiétantes pour l’avenir
Nord-Pas-de-Calais La
FRANF
organise une conférence de presse au club de la presse du Nord Pas de Calais
lundi 17 mars à 19h00 A cette occasion la FRANF fera part de ses inquiétudes sur l’avenir
de nos radios Perte des revenus des régies publicitaires du service
public dans le FSER, pour 2008 et 2009 Fin des aides à l’emploi Passage au numérique (investissement et exploitation).
Midi-Pyrénées Sur le Fonds de
Soutien la fédération mène une action en 3 temps:
1/ Alerter les parlementaires de nos 8 départements.(2ème
quinzaine de janvier)
2/ Interpeller les candidats lors de leur venue dans nos studios.
- informer ses auditeurs.
- tenir une conférence de presse par département, le même jour (mardi 26
février)
Bilan de ces conférences de presse
(dans 7 départements sur 8):
Télés:
-Fr3 en a
diffusé un sujet sur l'Aveyron (double diffusion), sur Toulouse et surtout en a
fait sa question du jour, traitée sur 6 minutes! sur tout Midi-Pyrénées.
-M6 l'a
traité dans son décrochage toulousain (le 6 minutes).
-La TLT (télé
locale) en a aussi fait un sujet.
Presse Quotidienne régionale:
-La Dépêche
était présente dans les 7 départements.
- Le Midi Libre, Centre Presse et La Nouvelle République
des Pyrénées l'ont aussi été sur le département qu'ils couvrent.
Hebdomadaires départementaux:
- 9 de
ces médias en ont assuré une couverture.
3/ Diffusion, sur toutes nos radios, d'un jingle, au moins une
fois par heure (3 "tourneront" dans ce cadre là)
- Manifestation à la
préfecture de région fin avril
Languedoc-Roussillon
Tous les parlementaires et partis politiques de la région
ont été alertés individuellement par la FRANC-LR. Nos 5 délégués départementaux et les radios ont suivi
cette démarche auprès des élus de leurs territoires. Déjà le Député (UMP) de Béziers nous a fait savoir qu'il
relayera notre demande auprès de JF Copé. Pour sa part le Député (UMP) de Lozère, Rapporteur spécial
de la Commission
des finances à l'Assemblée a relayé auprès de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication.
Radio Aria nous écrit...
..."Nous avons
appris avec grand étonnement la volonté de France Bleu Metz, radio du service
public, et du Républicain Lorrain d'organiser un débat public à Longwy pour le
deuxième tour de l'élection municipale.
Surpris parceque France Bleu ne diffuse par sur notre zone,
surpris aussi parceque depuis des années, Radio Aria organise des débats
publics dans le cadre des élections et que cette année, nous avions fait le
choix, pour la qualité des échanges, de ne produire que des débats en studio,
surpris parceque nous avions demandé au Républicain Lorrain en amont la
possibilité de reconduite d'une opération commune, que ce dernier avait répondu
par la négative.
Radio Aria a néanmoins contacté France Bleu Metz pour proposer un partenariat
de diffusion en reprenant le signal afin de permettre aux auditeurs de notre
zone de pouvoir suivre les échanges.
Réponse négative de France Bleu.
Le CSA, informé par nos services de cette intrusion sur un territoire non
couvert, ne peut condamner France Bleu mais juge l'attitude pour le moins
irrévérencieuse.
En radio, il y a le respect du territoire de la zone de diffusion et des
fréquences allouées. Radio Aria
n'irait par exemple pas sur le territoire couvert par Lor FM ou Radio Peltre
pour organiser un évènement.
Les différents candidats ont été sensibilisés et nous sollicitons leur soutien
à leur radio locale en refusant de participer à ce débat dont l'intérêt est
plus commercial que général"... Thierry Cordier - Président http://www.radio-aria.net/
International
Radio Belekan
partenaire de l’UNESCO
Mali: La radio Bèlèkan, engagée auprès de Radio Margeride
(48) et de RPH (34) dans le cadre des jumelages entres radios françaises et
africaines, devient partenaire de l'UNESCO dans un programme intégré de
communication de communication pour le changement des comportements sur le
thème : les conséquences négatives de l’inégalité du travail sur la santé des
femmes dans le cercle de Kati (Mali).
Source: http://belekan.radio.org.ml/article.php3?id_article=110
Togo: Nana FM
rappelée à l'ordre
La
Haute
autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) sanctionne une radio et
une chaîne de télévision pour la diffusion de programmes qualifiés de "peu
objectifs" ou "faisant l'apologie de la violence". Nana FM, ex-partenaire de R d'Autan (81) dans le cadre des
jumelages entres radios françaises et africaines, se voit ainsi privée des
commentaires du journaliste Daniel Lawson-Drackey considérés par la HAAC comme « violant les
principes d'objectivité, d'impartialité des règles de la déontologie du
journaliste et de dignité de la personne humaine ».
Source: http://fr.allafrica.com/stories/200802200940.html
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TOUZAZIMUTS
LES ASSOCIATIONS A L’ELYSEE
Jacques HENRARD, Président de la CPCA, Edith ARNOULT-BRILL, Présidente du CNVA et
Jean-Marc ROIRANT Président du Groupe des Associations au Conseil
Economique et Social (CES), ontété reçu par Emmanuelle MIGNON, Directrice de Cabinet de Monsieur
le Président de la
République, accompagnée de Dominique ANTOINE et Aymeric RAMADIER,Détails de la réunion et problèmes abordés : http://cpca.asso.fr/docs/lettre%20electronique/83.pdf
Roselyne Bachelot-Narquin a confié
à Jean-Louis Langlais une mission sur la vie associative. http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/pdf/Langlaismission__2_.pdf
Gouvernance et financement des
associations : audition parlementaire de la CPCA http://cpca.asso.fr/docs/lettre%20electronique/83.pdf
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