e.Revue de la CNRA
Confédération Nationale des Radios Associatives - France           
Publication électronique à destination des radios associatives non commerciales autorisées  à émettre en FM en France,
DOM et TOM, envoyée pour information à leurs partenaires et sympathisants.
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Sont membres de la CNRA les fédérations de radios associatives suivantes :
ARJ - Association des Radios Juives
CRAL - Coordination des Radios locales Associatives de Lorraine
D4C - Fédération Union D4C
FAR - Fédération des Radios Associatives de la Réunion
FARA - Fédération Alsacienne des Radios Associatives
FFRC - Fédération Française des Radios Chrétiennes - http://www.ffrc.asso.fr/
FRALA - Fédération des Radios Associatives Limousin Auvergne
FRAMA - Fédération des Radios Associatives Maine - Anjou
FRANC-CP - Fédération des Radios Associatives Non Commerciales Poitou Charentes
http://www.franc-cp.org/
FRANC-LR - Fédération des Radios Associatives Non Commerciales Languedoc Roussillon
http://franclr.free.fr/
FRANC-MP - Fédération des Radios Associatives Non Commerciales Midi Pyrénées
FRANC-RA - Fédération des Radios Associatives Non Commerciales Rhône-Alpes
FRANF - Fédération des Radios Associatives du Nord de la France - http://www.franf.fr.fm/
FRTC - Fédération des Radios et Télévisions Chrétiennes
GRANC’OISE - Groupement des Radios Associatives Non Commerciales de l’Oise
RCF - Radios Chrétiennes en France - http://www.radiorcf.com/
et le COLLÈGE DES RADIOS NON FÉDÉRÉES
totalisant à ce jour 230 adhésions de radios confirmées en 2008
                                           
N° 170 - mardi  8 juillet 2008

Réunions de travail avec la tutelle
La rencontre prévue le 03 juillet avec Madame Francescini, Directrice de la DDM, a été annulée, son emploi du temps ne lui permettant uniquement que de « passer nous saluer ».
Il nous a été proposé un rendez vous avec Madame Bensimon que nous avions reçu au dernier  congrès à Montpellier. Tout en remerciant madame Bensimon pour sa disponibilité et pour l’intérêt qu’elle porte aux radios associatives, nous avons préféré attendre de pouvoir rencontrer Madame Francescini, seule personne à la DDM clairement autorisée à nous confirmer les engagements de l’Etat, quand à nos questions sur les modalités possibles (fonctionnement et reconnaissance de la commission, augmentation de l’enveloppe du fonds et l’absolu certitude que le fonds ne soit pas soumis à régulation budgétaire) qui accompagneront le passage du CAS à la budgétisation, et sur les dispositifs d’aide au passage au numérique.     
Nous comprenons les impératifs d’une administration prise dans la tourmente de la Réforme Générale des Politiques Publiques à l’heure de profonde réforme dans le secteur audiovisuel, cependant plus le temps passe et moins le calendrier nous est favorable. Les lois de finances sont en préparation, les appels à candidature pour le numérique s’achèvent dans moins de trois mois, et toujours aucun élément de réponse officielle n’est donné pour compenser la perte la taxe  après la disparition de la publicité sur la télévision publique.
Ces contretemps peuvent provoquer des dommages irrémédiables pour nos radios !!
Une nouvelle date (le 15 juillet) a été convenue  pour cette rencontre où nous ne manquerons pas de porter la parole des radios présentes à notre dernier congrès.


Commission FSER
La commission n’a pu se réunir le 03 juillet. Le Président ayant informé la commission qu’il était empêché, et son suppléant n’étant pas disponible non plus.
En raison du délai de publication des barèmes imposés par le ministère du budget et des retards de réunion pour traiter les contenus, nous en sommes aujourd’hui à 18 dossiers examinés. Sauf réunion supplémentaire de la commission en juillet, 78 dossiers seront probablement passés en commission avant septembre.
Evidemment, sauf démenti du Président de la commission, ce retard sera répercuté sur les délais des versements aux radios.


Barêmes FSER 2008
1-Aide de fonctionnement :
Article 1 - Le calcul du montant des subventions d’exploitation versées aux services de radiodiffusion sonore mentionnés à l’article 80 de la loi du 30 septembre 1986 susvisée est fixé comme suit pour l’année 2008:
TRANCHES DE PRODUITS
(en euros)
SUBVENTIONS 2008
(en euros)
~ 3800 3900
3800 - 7599 6600
7600 - 15199 10700
15200 - 22799 15000
22800 - 30499 20000
30500 - 38 099 26000
38100 - 45699 30000
45700 - 76199 36000
76200 - 199999 40000
  ~ 200000 10000

 

Art. 2. - Pour les services autorisés dont les ressources sont situées dans les trois premières tranches du barème mentionné à l’article 1er et qui présentent pour la troisième année consécutive une demande au fonds de soutien, le montant de la subvention ne peut être supérieur au montant des produits retenus pour l’examen de la demande, dès lors que le service a reçu l’aide du fonds lors des deux années précédentes.

2-Aide sélective
Article 1 - Au vu des pièces justificatives fournies par les services de radio à l’appui de leur demande de subvention sélective à l’action radiophonique, la commission prévue à l’article 15 du décret du 25 août 2006 susvisé propose au ministre chargé de la communication d’attribuer aux services de radio un nombre entier de points pour chacun des critères 1o à 7o mentionnés à l’article 6 de ce même décret, dans les limites précisées ci-dessous :
1o La diversification de leurs ressources. de 0 à 2 points
2o Leurs actions de formation professionnelle en faveur de leurs salariés et de la consolidation des emplois au
sein de leur service.
de 0 à 4 points
3o Leurs actions culturelles et éducatives. de 0 à 2 points
4o La participation à des actions collectives en matière de programmes. de 0 à 2 points
5o Leurs actions en faveur de l’intégration et de la lutte contre les discriminations. de 0 à 2 points
6o Leurs actions en faveur de l’environnement et du développement local. de 0 à 2 points
7o La part d’émissions produites par le service considéré au sein de la grille de programme. de 0 à 1 point

 

Art. 2. - Les services de radio se voient attribuer une note pondérée, obtenue en multipliant le total des points attribués dans les conditions décrites à l’article 1er du présent arrêté par un coefficient fixé en fonction des produits d’exploitation normale et courante du service, conformément au tableau ci-après :
TRANCHE DE PRODUITS
(en euros)
COEFFICIENT
0 à 3799 1,0
3800 à 7599 1,7
7600 à 15199 2,7
15200 à 22799 3,8
22800 à 30499 5,1
30500 à 38099 6,7
38100 à 45699 7,7
45700 à 76199 9,2
76200 à 199999 10,3
200 000 et plus 2,6

 

Art. 3. - Le montant de la subvention sélective à l’expression radiophonique accordée à un service de radio au titre de l’année 2008 est déterminé, dans la première quinzaine du deuxième mois de l’année 2009, en multipliant la note pondérée par une valeur obtenue en divisant le montant total des recettes de la taxe (taxe encaissée et recettes diverses) prévue à l’article 302 bis KD du code général des impôts, versée au titre de l’année 2008, déduction faite du prélèvement prévu à l’article 20 du décret du 25 août 2006 susvisé et de la somme des engagements juridiques de l’ensemble des subventions d’installation, d’équipement et d’exploitation attribuées au titre de cette même année, par la somme des notes attribuées aux services de radio.


Contribution CNRA
Eléments complémentaires relatifs aux aménagements à la marge du texte de l’appel à candidature en radio numérique

1-Nous sommes favorables à la recherche de canaux en bande III en substitution des canaux en bande L.
Nous sommes conscients que ces canaux en bande III seront plus contraints mais comparativement aux contraintes de coûts et de couverture de la bande L, il nous semble que cette option est largement préférable pendant la phase transitoire c’est-à-dire jusqu’en 2011.
2-Si le nombre de ressources disponibles en bande III est insuffisant pour répliquer au minimum le paysage analogique, il nous semble nécessaire alors d’abandonner les zones de l’appel concernées. C’est particulièrement le cas de Dijon.
Pour permettre d’assurer au minimum la réplique du  paysage analogique, sur ces canaux en bande III, il nous paraît important pendant cette phase transitoire de limiter le débit maximal à 128 Kbt/s.
Si même avec cette mesure le paysage ne pouvait être répliqué en totalité, le paysage répliqué devrait alors respecter les grands équilibres issus de la Fm, à savoir garder la même proportionnalité de catégorie A sur chaque zone concernée.
3-La question des contraintes SFN.
Nous ne sommes pas opposés à la contrainte SFN dans la mesure où il y a suffisamment de ressources  en bande III pour dupliquer le paysage radiophonique.
Pour nous la question des contraintes SFN se pose dans les cas précis suivants : Rennes/Nantes, Rouen/Paris, Nancy/Metz. Sur ces zones, la conséquence directe des contraintes SFN est de reléguer en bande L les radios qui n’ont pas vocation à être présentes sur les deux zones concernées par le SFN. Pendant la phase transitoire jusqu’en 2011, il nous semble raisonnable d’envisager la suppression de ces contraintes SFN, même si elles entraînent des brouillages et limitent les zones de service.
Dans l’hypothèse où le brouillage est tel qu’il ne permet pas une planification satisfaisante sur une zone, il nous semble alors préférable de retirer la zone concernée du plan de fréquences.
4-Quelle utilisation de la bande L.
Compte tenu du coût d’exploitation de la bande L, il nous semble nécessaire par souci d’équité, de couverture et de coût, de permettre à tous les opérateurs d’être diffusés en bande III.
L’usage de la bande L pourrait en revanche être octroyé aux opérateurs développant des services NPAD payants qui assureraient ainsi la couverture des frais d’exploitation complémentaires engendrés par la bande L., ou, des services du type relais de service diffusé par satellite du type « Radio world »
5-La question des contraintes de sites.
Les contraintes de sites étant une difficulté supplémentaire dans le cadre de cet appel, nous sommes favorables à leur abandon dans la mesure du possible. Nous sommes prêts à accepter la définition d’une zone où le service ne serait pas garanti à proximité des émetteurs.
Uniquement dans le cas de brouillages conséquents nous sommes favorables à la mise en place de gap filers.
D’une manière générale la contrainte de site ne peut s’envisager que dans le cas où le propriétaire du site est prêt à accueillir en hébergement d’autres diffuseurs ou les opérateurs de multiplexes eux-mêmes dans le cas de l’autodiffusion.

Demande d'audience auprès du Premier Ministre
La FRAMA
(Fédération Régionale des Radios Associatives Maine-Anjou) vient d'adresser une demande d'audience en date du 12 juin 2008 à François Fillon. Elle demande à être reçue avec les représentants de la CNRA et du SNRL pour exposer au Premier Ministre, originaire de la Sarthe, les iniquités de la couverture en numérique des territoires. Effectivement, les zones de diffusion couvertes semblent ne destiner à la révolution numérique que les radios en zone urbaine au détriment des radios rurales et leurs auditeurs.  La plus grande partie de leurs auditeurs va être spoliée de son droit à recevoir leur radio locale en qualité numérique créant ainsi une fracture entre les zones rurales et les zones urbaines.
La FRAMA a adressé un courrier sur cette question au Président du CSA, à la Ministre de la Culture, à Mr Rachid Arhab du CSA, et aux 5 députés sarthois. Avant d'engager une procédure complexe et coûteuse nécessitant la mobilisation de fonds très importants au regard du nombre d'auditeurs qui ne pourront pas les recevoir en qualité numérique, les radios rurales veulent être informées des garanties qui leur seront données, et à quelles échéances, pour qu'elles soient assurées de pouvoir couvrir l'ensemble de leur bassin ; soit par une extension de la zone de réception, soit et encore mieux, par la possibilité de se porter candidates sur des normes qui permettraient d'émettre depuis des zones rurales de façon à mettre en adéquation leurs missions, leur territoire et leurs auditeurs.
Alertée par Radio Prévert (72 - Pontvallain) sur le financement des radios associatives et l'abondement du FSER , la député de la Sarthe, Béatrice PAVY, soumet en date du 1er juillet une question écrite à la Ministre de la Culture et de la Communication dont voici la rédaction : "Madame Béatrice Pavy attire l'attention de Madame la Ministre de la Culture et de la Communication sur les répercussions que pourrait entraîner la suppression des messages publicitaires sur les télévisions publiques. En effet, à ce jour, les télévisions publiques abondent le Fonds de Soutien à l'Expression Radiophonique (FSER) à hauteur de 30 %, et ceci au travers d'une taxe assise sur les sommes payées par les annonceurs pour la diffusion de leurs messages publicitaires. Ce fonds a pour principal objectif d'aider financièrement les radios hertziennes associatives lorsque leurs ressources commerciales sont inférieures à 20 % de leur chiffre d'affaire total. Ce sont ainsi près de 600 radios qui bénéficient chaque année de cette aide. Par conséquent, nombre de radios associatives craignent de voir le montant de ces aides baissé alors qu'elles rencontrent d'importantes difficultés depuis l'avènement du numérique. Aussi, consciente qu'il est plus que nécessaire de sauvegarder les radios hertziennes associatives qui remplissent au quotidien une véritable mission de communication sociale de proximité, Madame Béatrice Pavy souhaite savoir quelle(s) mesure(s) le gouvernement entend prendre afin de continuer à assurer le financement de ce type de radios".
Question n° 26-25843 (date à fixer).


LA MJC JACQUES-PRÉVERT RECRUTE POUR RADIO ALPA :
Intitulé du poste : JOURNALISTE / ANIMATEUR RADIO
Poste à pourvoir EN SEPTEMBRE 2008 H/F
Type et nature du contrat : Contrat à durée déterminée 10 mois / Contrat de travail  
Description du poste :
Préparation, rédaction, co-présentation du journal du lundi au vendredi avec montage de sons dont production de rubriques sur l’environnement et le développement local. Production de sujets pour l’EPRA.
Profil :
Bonne culture générale, des qualités rédactionnelles avec une aptitude à animer, un bon esprit d’équipe, une expérience associative et des qualités de relations publiques.

Compétences particulières :

Expérience : EXIGEE DE 6 MOIS MINIMUM

Formation et connaissances :

DIPL. NIV. BAC+2 EXIGÉ
VOUS ETES MOBILE.

Lieu de travail :
LE MANS
Salaire indicatif :
MENSUEL 1 526 € brut
Horaires :
35H00 HEBDO  7 SEMAINES ANNUELLES DE CONGES PAYES
Si cette offre vous intéresse, veuillez
adresser votre CV, une lettre de motivation et si possible une maquette à : Mr Jean-Pierre GUILBAUD
                 MJC Jacques-Prévert
                 97, GRANDE RUE

                     72000 LE MANS

Renseignements en juillet auprès du responsable d’antenne au 02.43.23.32.41

Renseignements en août auprès du directeur au 02.43.24.73.85

La radio Agora FM a été autorisée à expérimenter, avec le concours du Syndicat
national des radios libres (SNRL), la diffusion de son programme selon la
norme DRM dans la bande des 26 MHz à partir de son site de Grasse, jusqu'au 30 juin 2008.
Source CSA : http://www.csa.fr/actualite/decisions/decisions_detail.php?id=126498










CALENDRIER

Commissions FSER : 10 juillet.
Assemblée Générale extraordinaire et CA de la CNRA : Paris 12 juillet.
Réunion à la Direction des Médias : Paris 15 juillet

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Secrétariat de rédaction : Claude Palmer
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