Réunions de travail avec la tutelle
La
rencontre prévue le 03 juillet avec Madame Francescini, Directrice de la DDM, a
été annulée, son emploi du temps ne lui permettant uniquement que de
« passer nous saluer ».
Il nous a été proposé un rendez vous avec Madame Bensimon
que nous avions reçu au dernier congrès
à Montpellier. Tout en remerciant madame Bensimon pour sa disponibilité et pour
l’intérêt qu’elle porte aux radios associatives, nous avons préféré attendre de
pouvoir rencontrer Madame Francescini, seule personne à la DDM clairement autorisée
à nous confirmer les engagements de l’Etat, quand à nos questions sur les modalités
possibles (fonctionnement et reconnaissance de la commission, augmentation de
l’enveloppe du fonds et l’absolu certitude que le fonds ne soit pas soumis à
régulation budgétaire) qui accompagneront le passage du CAS à la budgétisation,
et sur les dispositifs d’aide au passage au numérique.
Nous
comprenons les impératifs d’une administration prise dans la tourmente de la Réforme Générale
des Politiques Publiques à l’heure de profonde réforme dans le secteur
audiovisuel, cependant plus le temps passe et moins le calendrier nous est
favorable. Les lois de finances sont en préparation, les appels à candidature
pour le numérique s’achèvent dans moins de trois mois, et toujours aucun
élément de réponse officielle n’est donné pour compenser la perte la taxe après la disparition de la publicité sur la
télévision publique.
Ces
contretemps peuvent provoquer des dommages irrémédiables pour nos radios !!
Une
nouvelle date (le 15 juillet) a été convenue
pour cette rencontre où nous ne manquerons pas de porter la parole des
radios présentes à notre dernier congrès.
Commission FSER
La commission n’a pu se réunir le 03 juillet. Le Président
ayant informé la commission qu’il était empêché, et son suppléant n’étant pas
disponible non plus.
En raison du délai de publication des barèmes imposés par
le ministère du budget et des retards de réunion pour traiter les contenus,
nous en sommes aujourd’hui à 18 dossiers examinés. Sauf réunion supplémentaire
de la commission en juillet, 78 dossiers seront probablement passés en
commission avant septembre.
Evidemment, sauf démenti du Président de la commission, ce
retard sera répercuté sur les délais des versements aux radios.
Barêmes FSER 2008
1-Aide de fonctionnement :
Article 1 - Le calcul du montant des subventions d’exploitation
versées aux services de radiodiffusion sonore mentionnés à l’article 80 de la
loi du 30 septembre 1986 susvisée est fixé comme suit pour l’année 2008:
TRANCHES DE PRODUITS
(en euros)
|
SUBVENTIONS 2008
(en euros)
|
~ 3800
|
3900
|
3800 -
7599
|
6600
|
7600 - 15199
|
10700
|
15200 - 22799
|
15000
|
22800 - 30499
|
20000
|
30500 - 38 099
|
26000
|
38100 - 45699
|
30000
|
45700 - 76199
|
36000
|
76200 - 199999
|
40000
|
|
~ 200000
|
10000
|
|
|
|
Art. 2. - Pour les services autorisés dont les
ressources sont situées dans les trois premières tranches du barème mentionné à
l’article 1er et qui présentent pour la troisième année
consécutive une demande au fonds de soutien, le montant de la subvention ne
peut être supérieur au montant des produits retenus pour l’examen de la
demande, dès lors que le service a reçu l’aide du fonds lors des deux années
précédentes.
2-Aide sélective
Article 1 - Au vu des pièces justificatives fournies par les services
de radio à l’appui de leur demande de subvention sélective à l’action
radiophonique, la commission prévue à l’article 15 du décret du 25 août 2006
susvisé propose au ministre chargé de la communication d’attribuer aux services
de radio un nombre entier de points pour chacun des critères 1o
à 7o mentionnés à l’article 6 de ce
même décret, dans les limites précisées ci-dessous :
1o
La diversification de leurs ressources.
|
de 0
à 2 points
|
2o Leurs actions de
formation professionnelle en faveur de leurs salariés et de la consolidation
des emplois au
sein de leur service.
|
de 0
à 4 points
|
3o
Leurs actions culturelles et éducatives.
|
de 0
à 2 points
|
4o La participation à des actions collectives
en matière de programmes.
|
de 0
à 2 points
|
5o Leurs actions en faveur de l’intégration et
de la lutte contre les discriminations.
|
de 0
à 2 points
|
6o Leurs actions en faveur de l’environnement
et du développement local.
|
de 0
à 2 points
|
7o La part d’émissions produites par le service
considéré au sein de la grille de programme.
|
de 0
à 1 point
|
Art. 2. - Les services de radio se voient
attribuer une note pondérée, obtenue en multipliant le total des points
attribués dans les conditions décrites à l’article 1er du présent arrêté par un coefficient fixé en fonction des produits
d’exploitation normale et courante du service, conformément au tableau
ci-après :
TRANCHE DE PRODUITS
(en euros)
|
COEFFICIENT
|
0 à
3799
|
1,0
|
3800
à 7599
|
1,7
|
7600
à 15199
|
2,7
|
15200
à 22799
|
3,8
|
22800
à 30499
|
5,1
|
30500
à 38099
|
6,7
|
38100
à 45699
|
7,7
|
45700
à 76199
|
9,2
|
76200
à 199999
|
10,3
|
200
000 et plus
|
2,6
|
Art. 3. - Le montant de la subvention sélective
à l’expression radiophonique accordée à un service de radio au titre de l’année
2008 est déterminé, dans la première quinzaine du deuxième mois de l’année
2009, en multipliant la note pondérée par une valeur obtenue en divisant le
montant total des recettes de la taxe (taxe encaissée et recettes diverses)
prévue à l’article 302 bis KD du code général des impôts, versée au titre de
l’année 2008, déduction faite du prélèvement prévu à l’article 20 du décret du
25 août 2006 susvisé et de la somme des engagements juridiques de l’ensemble des
subventions d’installation, d’équipement et d’exploitation attribuées au
titre de cette même année, par la somme des notes attribuées aux services de
radio.
Contribution CNRA
Eléments complémentaires relatifs aux aménagements à la marge du texte de l’appel à candidature en radio numérique
1-Nous
sommes favorables à la recherche de canaux en bande III en substitution des
canaux en bande L.
Nous sommes conscients que ces
canaux en bande III seront plus contraints mais comparativement aux contraintes
de coûts et de couverture de la
bande L, il nous semble que cette option est largement préférable
pendant la phase transitoire c’est-à-dire jusqu’en 2011.
2-Si le
nombre de ressources disponibles en bande III est insuffisant pour répliquer au
minimum le paysage analogique, il nous semble nécessaire
alors d’abandonner les zones de l’appel concernées. C’est particulièrement le
cas de Dijon.
Pour
permettre d’assurer au minimum la réplique du
paysage analogique, sur ces canaux en bande III, il nous paraît
important pendant cette phase transitoire de limiter le débit maximal à
128 Kbt/s.
Si même
avec cette mesure le paysage ne pouvait être répliqué en totalité, le paysage
répliqué devrait alors respecter les grands équilibres issus de la Fm, à savoir
garder la même proportionnalité de catégorie A sur chaque zone concernée.
3-La
question des contraintes SFN.
Nous ne sommes pas opposés à la contrainte SFN dans
la mesure où il y a suffisamment de ressources
en bande III pour dupliquer le paysage radiophonique.
Pour nous la question des
contraintes SFN se pose dans les cas précis suivants : Rennes/Nantes,
Rouen/Paris, Nancy/Metz. Sur ces zones, la conséquence directe des contraintes
SFN est de reléguer en bande L les radios qui n’ont pas vocation à être
présentes sur les deux zones concernées par le SFN. Pendant la phase
transitoire jusqu’en 2011, il nous semble raisonnable d’envisager la
suppression de ces contraintes SFN, même si elles entraînent des brouillages et
limitent les zones de service.
Dans l’hypothèse où le
brouillage est tel qu’il ne permet pas une planification satisfaisante sur une
zone, il nous semble alors préférable de retirer la zone concernée du plan de
fréquences.
4-Quelle
utilisation de la bande L.
Compte tenu du coût
d’exploitation de la bande L,
il nous semble nécessaire par souci d’équité, de couverture et de coût, de
permettre à tous les opérateurs d’être diffusés en bande III.
L’usage de la bande L pourrait en
revanche être octroyé aux opérateurs développant des services NPAD payants qui
assureraient ainsi la couverture des frais d’exploitation complémentaires
engendrés par la bande L.,
ou, des services du type relais de service diffusé par satellite du type
« Radio world »
5-La
question des contraintes de sites.
Les contraintes de sites étant
une difficulté supplémentaire dans le cadre de cet appel, nous sommes
favorables à leur abandon dans la mesure du possible. Nous sommes prêts à
accepter la définition d’une zone où le service ne serait pas garanti à
proximité des émetteurs.
Uniquement dans le cas de
brouillages conséquents nous sommes favorables à la mise en place de gap filers.
D’une manière générale la
contrainte de site ne peut s’envisager que dans le cas où le propriétaire du
site est prêt à accueillir en hébergement d’autres diffuseurs ou les opérateurs
de multiplexes eux-mêmes dans le cas de l’autodiffusion.
Demande d'audience auprès du Premier Ministre
La FRAMA (Fédération Régionale des
Radios Associatives Maine-Anjou) vient d'adresser une demande d'audience en
date du 12 juin 2008 à François Fillon. Elle demande à être reçue avec les
représentants de la CNRA
et du SNRL pour exposer au Premier Ministre, originaire de la Sarthe, les iniquités de la
couverture en numérique des territoires. Effectivement, les zones de diffusion
couvertes semblent ne destiner à la révolution numérique que les radios en zone
urbaine au détriment des radios rurales et leurs auditeurs. La plus grande partie de leurs auditeurs va
être spoliée de son droit à recevoir leur radio locale en qualité numérique
créant ainsi une fracture entre les zones rurales et les zones urbaines.
La FRAMA a adressé un courrier sur
cette question au Président du CSA, à la Ministre de la Culture, à Mr Rachid Arhab du CSA, et aux 5
députés sarthois. Avant d'engager une procédure complexe et coûteuse
nécessitant la mobilisation de fonds très importants au regard du nombre d'auditeurs
qui ne pourront pas les recevoir en qualité numérique, les radios rurales
veulent être informées des garanties qui leur seront données, et à quelles
échéances, pour qu'elles soient assurées de pouvoir couvrir l'ensemble de leur
bassin ; soit par une extension de la zone de réception, soit et encore mieux,
par la possibilité de se porter candidates sur des normes qui permettraient
d'émettre depuis des zones rurales de façon à mettre en adéquation leurs
missions, leur territoire et leurs auditeurs.
Alertée par
Radio Prévert (72 - Pontvallain) sur le financement des radios associatives et
l'abondement du FSER , la député de la Sarthe, Béatrice PAVY, soumet en date du 1er
juillet une question écrite à la
Ministre de la
Culture et de la Communication dont voici la rédaction :
"Madame Béatrice Pavy attire l'attention de Madame la Ministre de la Culture et de la Communication sur
les répercussions que pourrait entraîner la suppression des messages
publicitaires sur les télévisions publiques. En effet, à ce jour, les
télévisions publiques abondent le Fonds de Soutien à l'Expression Radiophonique
(FSER) à hauteur de 30 %, et ceci au travers d'une taxe assise sur les sommes
payées par les annonceurs pour la diffusion de leurs messages publicitaires. Ce
fonds a pour principal objectif d'aider financièrement les radios hertziennes
associatives lorsque leurs ressources commerciales sont inférieures à 20 % de
leur chiffre d'affaire total. Ce sont ainsi près de 600 radios qui bénéficient
chaque année de cette aide. Par conséquent, nombre de radios associatives
craignent de voir le montant de ces aides baissé alors qu'elles rencontrent
d'importantes difficultés depuis l'avènement du numérique. Aussi, consciente
qu'il est plus que nécessaire de sauvegarder les radios hertziennes
associatives qui remplissent au quotidien une véritable mission de
communication sociale de proximité, Madame Béatrice Pavy souhaite savoir
quelle(s) mesure(s) le gouvernement entend prendre afin de continuer à assurer
le financement de ce type de radios". Question n° 26-25843 (date à
fixer).
LA MJC JACQUES-PRÉVERT RECRUTE POUR RADIO ALPA :
Intitulé du poste : JOURNALISTE / ANIMATEUR RADIO
Poste à pourvoir EN SEPTEMBRE 2008 H/F
Type et
nature du contrat : Contrat à durée déterminée 10 mois / Contrat de travail
Description du poste :
Préparation, rédaction, co-présentation du journal du lundi au vendredi avec
montage de sons dont production de rubriques sur l’environnement et le
développement local. Production de sujets pour l’EPRA. Profil :
Bonne
culture générale, des qualités rédactionnelles avec une aptitude à animer, un
bon esprit d’équipe, une expérience associative et des qualités de relations
publiques.
Compétences particulières :
Expérience : EXIGEE DE 6 MOIS MINIMUM
Formation et connaissances :
DIPL. NIV. BAC+2 EXIGÉ
VOUS ETES MOBILE.
Lieu de
travail : LE MANS
Salaire
indicatif : MENSUEL
1 526 € brut
Horaires : 35H00 HEBDO 7 SEMAINES
ANNUELLES DE CONGES PAYES
Si cette offre vous intéresse, veuillez adresser votre CV, une lettre de motivation et si
possible une maquette à
: Mr
Jean-Pierre GUILBAUD
MJC
Jacques-Prévert
97, GRANDE RUE
72000 LE MANS
Renseignements en juillet auprès du responsable d’antenne au
02.43.23.32.41
Renseignements en août auprès du directeur au 02.43.24.73.85
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