Réunions de travail avec la tutelle - suite Mardi 15
juin, la CNRA,
représentée par Hervé Dujardin son Président, Franck Jehl, Président de la
fédération Alsacienne, et Jean Yves Breteau, Président de la fédération Maine –
Anjou, a été reçue par Madame Laurence Franceschini, Directrice du Développement
des Médias.
Cette
rencontre fait suite aux nombreuses demandes formulées par la CNRA pour obtenir un
engagement clair de la part du Gouvernement quant à pérennisation du système de
financement et à l’augmentation des ressources alimentant le FSER. Elle
s’inscrit également dans la suite du
congrès de la CNRA
qui s’est déroulé à Montpellier le mois dernier et au cours duquel les radios
présentes avaient exprimé leurs craintes et précisé leur position sur l’avenir
de FSER : - opposition
à la budgétisation du FSER ; - nécessité
de trouver une alternative durable à la budgétisation (techniquement nécessaire
pour 2009) qui offrira une un cadre plus autonome pour le FSER ; - la
budgétisation ne peut se faire au détriment des radios. Ainsi, pour répondre
aux contraintes techniques posées par la transformation juridique du FSER vers
une forme « budgétisée » et aux nécessités financières liées aux
premiers appels à candidature numérique, la CNRA estime que les besoins du FSER devraient se
situer à minima à 34 millions d’euros. A l’issue
de la rencontre avec la DDM,
il semble que les choses s’orientent dans le bon sens. Mais à ce stade, et en
l’absence de confirmation officielle qui ne pourra venir que de Madame le
Ministre de la Culture
et de la Communication,
nous ne sommes pas en mesure de vous donner d’avantage de précisions. Bien
évidemment en l’absence d’engagement chiffré, il appartient à chaque radio de
rester mobilisée et prête à agir dès qu’il le faudra. Quand à la
mise en place d’un dispositif autre que la budgétisation pour le FSER, la DDM a souligné que cela
demandera temps et travail, mais qu’elle est prête à étudier avec l’ensemble
des représentations des radios toutes les solutions permettant de conforter les
radios associatives dans le paysage radiophonique. La CNRA souhaite qu’un
calendrier de travail soit rapidement établi. La CNRA rencontrera très prochainement
Monsieur Mathieu Gallet, conseiller technique pour l’audiovisuel, auprès de
Madame le Ministre de la
Culture et de la Communication.
Média Music Center Le
Média Music Center est devenu en 3 ans le plus important réseau de diffusion
des promos musicales avec près de 450 radios utilisatrices et 2 millions
d’exports / streams par an. Depuis le
lancement de ce projet, la diffusion numérique s’est petit à petit installée
dans les mœurs et aujourd’hui, nous sommes bien loin des réticences que nous
avons rencontrées à l’origine : le passage au numérique est bien
lancé ! Cette
phase de défrichement technologique étant maintenant achevée, le Média Music
Center passe la main le 30 juin 2008. D’ici
là, un nouveau service d’accès aux promos a été mis en place par BYA, sous la
direction d’Olivier Cauchois (olivier.cauchois@bya.fr) qui prendra
contact avec vous afin d’assurer une transition parfaite entre nos deux outils
et une continuité dans votre approvisionnement. Pour
notre part, nous ne quittons pas le secteur de la Musique puisque Live
Network se recentre sur son métier d’origine avec Médiadisque, la banque
d’informations et de données numériques des phonogrammes du commerce à
destination des professionnels de la
Musique que nous développons et diffusons depuis 1997. Nous
vous prions de nous excuser pour cette communication tardive, dont le timing
est indépendant de notre volonté, et vous remercions pour la confiance que vous
nous avez accordée tout au long de cette période.L’équipe
du Média Music Center Charles-Aurélien
PONCET Live Network Hotline : 01 55 58 32 20 76 Avenue Pierre Brossolette 92240 MALAKOFF mailto:music-center@livenetwork.fr L'UER* (Union Européenne de Radio-Télévision) se déclare satisfaite du vote du Parlement européen sur la réforme des télécommunications Genève,
le 8 juillet 2008 - L'UER accueille favorablement la position claire du
Parlement européen sur le "paquet télécom", qui contribuera à assurer
un développement dynamique de la radiodiffusion. Le vote de la
Commission de l'industrie a confirmé l'approche équilibrée adoptée par
son rapporteur, Catherine Trautmann. Ce vote reflète en outre
l'importance de la gestion du spectre pour la politique des médias et
de l'audiovisuel. L'issue positive du vote est le fruit d'une
collaboration constructive entre Mme Trautmann et les rapporteurs des
commissions de consultation. Jean Réveillon, Directeur général de
l'UER, a déclaré à cet égard : "les Membres de l'UER contribuent au
développement de la radiodiffusion numérique et sont le moteur du
passage au numérique. Le vote d'hier confirme que l'on attend des
radiodiffuseurs européens qu'ils distribuent leurs services sur toutes
les plateformes, y compris le numérique terrestre, qui est un support
essentiel pour la télévision en clair". Le vote parallèle de la
Commission du marché intérieur a confirmé l'engagement du Parlement en
faveur d'une politique audiovisuelle tournée vers l'avenir, dans la
mesure où ce vote donne aux Etats membres la possibilité d'appliquer
leurs règles de "must-carry" à tous les services de médias
audiovisuels, conformément à la directive sur les services de médias
audiovisuels. * Union Européenne de Radio-Télévision (UER) L'Union
Européenne de Radio-Télévision (UER) est la plus importante association
professionnelle de radiodiffuseurs nationaux au monde (75 Membres
actifs et 45 Membres associés). L'UER aide les radiodiffuseurs de
service public européens à offrir des programmes de qualité à leur
public. Elle
fournit à ses Membres des services techniques, opérationnels et
juridiques, et coordonne une production croissante de contenus de
qualité pour la radio, la télévision et les nouvelles plates-formes.
Elle fournit également à ses Membres des informations et des analyses
sur les tendances des médias et leur propose des formations conçues
pour répondre à leurs besoins. L'UER s'efforce de faire reconnaître le
rôle fondamental que jouent les radiodiffuseurs de service public dans
le paysage audiovisuel numérique. De plus amples informations sont disponibles à l'adresse suivante : http://www.ebu.ch/
Radio Gazelle : Dépêche
AFP sur le web de la DDMAprès le processus de renouvellement des autorisations commencé le
27 mars 2007 et qui s’est conclu par la disparition de Radio Gazelle le 7
février dernier et son remplacement par France Maghreb 2, les responsables de
Radio Gazelle, soutenus par 65.000 pétitionnaires et par la plupart des élus de
la cité phocéenne, ont formé un référé suspension devant le Conseil d’Etat.
Le juge des référés au Conseil d’Etat a reçu et entendu
contradictoirement les représentants de Radio Gazelle et ceux du Conseil
supérieur de l’audiovisuel (CSA).
À l’issue de cette audience, estimant qu’il y avait urgence, que
Radio Gazelle était fondée à ester en justice, qu’il y avait un doute sérieux
quant à la légalité de la décision du CSA, notamment au regard de l’article 29
de la loi du 30 septembre 1986 et sa partie concernant la part significative de
fréquences à réserver aux radios associatives, le Conseil d’Etat a validé
globalement la démarche des représentants de Radio Gazelle et :
- 1/ ordonné la suspension de la décision du CSA rejetant la
candidature de Radio Gazelle ; - 2/ demandé au CSA de réexaminer la
candidature de Radio Gazelle dans un délai de quinze jours à compter de la
notification de l’ordonnance ; - 3/ condamné le CSA à verser la somme
de 2.000 euros à Radio Gazelle au titre de l’article L761-1 du code de justice
administrative.A
noter que curieusement le CSA avait sorti "magiquement" une
fréquence de disponible sur Marseille (non prévu dans l'appel à
candidature général) et lancé un nouvel appel à candidature pour une
seule fréquence curieusement limité aux radios associatives, (comme
Radio Gazelle) suites aux recours engagé. Qui aurait douté que le CSA
ne réautorise pas cette radio ? Vu
les attendus du CE mentionnés ci-dessus, c'est un coup pour le CSA. Un
appel à candidature général est finalement assimilé à une reconduction
d'autorisation (légitimité antérieure) et c'est une remise en cause du
pouvoir d'appréciation du CSA (on en remet pas les compteurs à zéro),
notamment si la radio n'a rien à se reprocher. Radio Gazelle n'a jamais
reçu la moindre mise en demeure ou avertissement depuis 1991 (1ère
autorisation du CSA).
Au CSA, on indique que la décision du Conseil d'Etat "ne change rien dans les
faits".
"Radio Gazelle à ce stade n'est toujours pas autorisée à émettre et France
Maghreb 2 continue à émettre", a-t-on précisé au CSA, en ajoutant que "la
décision du Conseil d'Etat oblige le CSA à revoir les motifs de rejet de Radio
Gazelle".
DECLARATION
DE L'AD FRANCAS DU GARD
SAUVEGARDER L'EXISTENCE DES RADIOS ASSOCIATIVES Dans sa
séance du 12 juin 2008, le Comité Directeur de l'Association Départementale
Francas de Gard s'est inquiété des conséquences qu'aura la suppression de la
publicité payante sur les chaînes de télévision du service public. En effet, le
Fonds de Soutien aux Radios Associatives est alimenté par un prélèvement sur
ces recettes dont la disparition entraînerait une remise en question de
l'existence de celui-ci si cette modalité n'était pas compensée par d'autres
mesures.
En
conséquence, l'A.D. Francas du Gard,
- assure les
radios associatives de son réseau et les autres en général, notamment celles
relevant de l'Éducation populaire, de son soutien et se déclare prête à
contribuer à toute démarche visant à revendiquer les moyens nécessaires à leur
financement public et donc leur existence,
- alerte les parlementaires sur cette mesure et les invite à renforcer leur
vigilance sur cet aspect en vérifiant que les radios associatives n'en subirons
pas les conséquences indirectes,
- s'adresse
aux pouvoirs publics pour qu'ils prennent toutes les mesures afin que le
caractère non commercial et donc l'indépendance de ces radios associatives
puissent être préservés, dans une mission d'intérêt général et d'éducation
populaire, en préservant les sources de financement public dont elles pouvaient
bénéficier jusqu'à ce jour.
- demande au
public, auditeurs de ces radios, de soutenir les responsables associatifs
concernés dans leurs démarches et leurs revendications en te domaine notamment,
ainsi que toutes celles contribuant au développement de la vie associative.
Un soutien
muli-partenarial mérité pour Radio Tabale
Radio
Tabale (Mali) compte depuis le début parmi les radios partenaires de la CNRA dans ses action de
solidarité internationale. L'engagement
de son Directeur Général, Monsieur Tiemoko Kone, à poursuivre avec nous les
jumelages initiés il y a 8 ans se trouve une fois de plus justifié. Grâce aux
contacts pris à Montpellier lors du Congrés de la CNRA, Radio Tabale a pu
bénéficier en retour d'un équipement de diffusion HF complet offert
gracieusement par Radio MDM (radio associative de Mont de Marsan) au titre de
sa contribution à la solidarité Nord/Sud entre radios associatives et
communautaires. Que leur générosité exemplaire en soit remerciée, tant par la CNRA que par les auditeurs de
Bamako. De plus,
grâce au soutien de l'association "A part, voir l'humanité autrement"
et de l'association d'Archères (78) dénommée "Radio Sans Frontières"
(homonyme sans lien avec l'association citée plus haut à propos de Radio
Lucie), Radio Tabale a vu avec bonheur compléter son équipement BF par une
console de régie et un équipement de reportage dernier cri. Bravo et merci pour
cette initiative. Voila donc
Radio Tabale renforcée dans ses moyens de production comme de diffusion et
mieux à même mettre de remplir ses missions à l'échelle de tout le District de
Bamako. Nul doute
que ce renfort sera aussi mis à profit par radio Tabale pour développer, dans
une meilleure égalité de moyens, ses échanges avec sa "jumelle" de
Montpellier, Divergence FM. Fin des
activités pour Radio Lucie
http://www.radiolucie.info/article-21268681.htmlLe programme de coopération "Radio Lucie" est définitivement stoppé.
L'association gestionnaire "Radio Lucie, Collectif de Gestion technique
FS-RSF" a été dissoute le 27 juin dernier lors d'une assemblée générale
extraordinaire. Radio Sans Frontiere.org et Fréquence Sillé, reconnues comme porteurs de ce
projet, ont constaté des divergences idéologiques et stratégiques profondes sur
le déroulement et la poursuite de l’action. Prenant acte de ces divergences,
les deux associations ont choisi de mettre fin à leur collaboration sur
l'action Radio Lucie. La Web-Radio
http://www.radiolucie.org a aussitôt
cessé d'émettre. Seul le site http://www.radiolucie.info
(animé par RSF.org), qui contient toutes les archives (photos, sons, etc.)
reste consultable. En revanche, celui-ci, ne sera plus actualisé, et pour
cause.
Source : Radio Sans Frontiere.org/Fréquence Sillé
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