e.Revue de la CNRA
Confédération Nationale des Radios Associatives - France           
Publication électronique à destination des radios associatives non commerciales autorisées  à émettre en FM en France,
DOM et TOM, envoyée pour information à leurs partenaires et sympathisants.
Sont membres de la CNRA les fédérations de radios associatives suivantes :
ARJ - Association des Radios Juives
CRAL - Coordination des Radios locales Associatives de Lorraine
D4C - Fédération Union D4C
FAR - Fédération des Radios Associatives de la Réunion
FARA - Fédération Alsacienne des Radios Associatives
FFRC - Fédération Française des Radios Chrétiennes - http://www.ffrc.asso.fr/
FRALA - Fédération des Radios Associatives Limousin Auvergne
FRAMA - Fédération des Radios Associatives Maine - Anjou
FRANC-CP - Fédération des Radios Associatives Non Commerciales Poitou Charentes
http://www.franc-cp.org/
FRANC-LR - Fédération des Radios Associatives Non Commerciales Languedoc Roussillon
http://franclr.free.fr/
FRANC-MP - Fédération des Radios Associatives Non Commerciales Midi Pyrénées
FRANC-RA - Fédération des Radios Associatives Non Commerciales Rhône-Alpes
FRANF - Fédération des Radios Associatives du Nord de la France - http://www.franf.fr.fm/
FRTC - Fédération des Radios et Télévisions Chrétiennes
GRANC’OISE - Groupement des Radios Associatives Non Commerciales de l’Oise
RCF - Radios Chrétiennes en France - http://www.radiorcf.com/
et le COLLÈGE DES RADIOS NON FÉDÉRÉES
totalisant à ce jour 230 adhésions de radios confirmées en 2008
                                          N° 174 - vendredi 26 septembre 2008

RADIO

26,5 Millions d’euros pour le FSER en 2009, oui…mais…
Madame Christine Albanel, Ministre de la culture et de la Communication, a présenté ce vendredi 26 septembre son projet de budget 2009. Concernant le financement des radios associatives et le montant consacré à nos radios dans le cadre d’un FSER à présent budgétisé, la CNRA est satisfaite de constater qu’un certains nombres des points qu’elle négociait depuis plusieurs mois (au cours de nombreuses réunions de travail) aient été retenus et officialisés par le Ministre. 
Ainsi :
-  Le FSER, voit son budget augmenter sur trois ans : 26,5 millions d’euros pour 2009, 27 millions d’euros pour 2010, et 27,5 millions d’euros pour 2011.
- Le FSER verra son budget non soumis à la réserve de précaution durant ces trois mêmes années.
- Un FSER dédié à la diffusion numérique des associatives sera créé courant 2009, sur la base d’un financement complémentaire.
Ces fonds viendront donc bien s’ajouter aux budgets déjà consacrés au versement des aides automatiques, sélectives, à l’équipement et à l’installation.

Si ces informations étaient en partie connues par la direction de la CNRA depuis la tenue de son congrès à Montpellier, elles lui avaient été confirmées en juillet dernier (par la DDM) puis en septembre (par le cabinet du Ministre), mais placées sous embargo d’un commun accord afin de ne pas risquer de gêner la « discussion budgétaire ».
Si la CNRA a donc des raisons, avec les radios associatives, d’être satisfaite, de cette première annonce officielle, elle reste encore très prudente avant de crier victoire. En effet deux points cruciaux pour nos radios restent toujours en suspens :
La transformation juridique du FSER pose toujours problème dans sa phase de transition entre 2008 et 2009. D’après nos calculs (toujours non démentis), dans le cadre de l’application des règles d’annualité budgétaire auxquelles sera instantanément soumis le FSER au 1er janvier 2009, il manquera entre 6,5 ME et 8,5 ME pour honorer les dernières subventions de « l’aide automatique » de l’année 2008 et l’ensemble des subventions issues de « l’aide sélective » attribuable au titre de l’année 2008.
- Le montant de l’enveloppe consacrée à l’aide à la diffusion numérique n’a pas été divulgué et ne peut être considéré comme relevant d’un "point de détail".
Sur ces deux points la DDM, comme le cabinet du Ministre, nous ont assuré continuer à négocier avec les services de Bercy. Une chose est sûre, si cette négociation n’aboutissait pas rapidement, un arbitrage politique deviendrait nécessaire pour que d’une part l’aide sélective 2008 puisse être distribuée et que le montant total de ces aides 2008 ne soit pas inférieur à celui de 2007.
Sur ce point, chaque radio associative doit être bien consciente qu’elle doit rester, avec la CNRA, extrêmement vigilante et se tenir prête s’il le fallait à interpeller sur le terrain l’ensemble des acteurs de la vie politique au travers d’une action militante de défense du secteur de la communication sociale de proximité.
Enfin, il nous semble important de souligner que si la CNRA affiche aujourd’hui une certaine satisfaction, elle est parfaitement consciente que le résultat obtenu est bien éloigné des souhaits exprimés par elle-même et l’ensemble des radios. Cependant, si la phase de transition 2008/2009 était correctement négociée (il faut donc trouver 6.5 à 8.5 ME supplémentaire) et si les engagements sur la diffusion numérique trouvaient une traduction tangible (et non symbolique),  la CNRA, compte tenu du dernier engagement qui a été pris auprès d’elle et qui ne figure pas dans l’intervention budgétaire, estime que le résultat finalement obtenu serait en phase avec ses espérance.  
En effet, le représentant du Ministre, en réponse à la demande de la CNRA, a accepté que les trois années à venir soient mises à contribution pour la création d’un nouveau dispositif encadrant le FSER. Ce chantier devant aboutir à une alternative durable à la budgétisation sera accompagné par les services du Ministre avec la désignation d’un référent et l’élaboration d’un calendrier de travail. Il s’agira de dégager clairement des pistes qui permettront de mieux dynamiser les finances du FSER à travers des économies d'échelle, la création de ressources propres à l'exemple de campagnes MIG Nationale, et de faire redevenir le FSER clairement indépendant du pouvoir politique.

Appel à candidature radio numérique
Le CSA à fait savoir que les dossiers doivent être remis dans les délais, mais que les renseignements concernant le choix des opérateurs de multiplexage et le financement pourront venir compléter les dossiers lorsque les dispositifs d’accompagnement financiers seront connus.


Radio et implication … Vive l’association !
Les stations Associatives existent, Médiamétrie les a rencontrées ! Ces radios, dont l’importance est trop souvent méconnue, constituent avec plus de 540 antennes réparties sur l’ensemble du territoire français un extraordinaire maillage social et de proximité, dont les arborescences s’étendent loin et couvrent une majorité d’auditeurs, quels que soient leurs horizons.

Radios confessionnelles, radios idéologiques ou politiques, radios communautaires, radios de pêcheurs à la ligne ou de chasseurs, tous les centres d’intérêt coexistent et s’interpénètrent dans cet ensemble, que l’on pourrait comparer à une ville-témoin des motivations et aspirations de la société française. Et parfois, c’est au cœur même de la grille des programmes d’une même station que l’on voit s’enchaîner des émissions sur des thèmes sans liens, faisant cohabiter des centres d’intérêts bien différents.
Qui mieux est, ces radios ont une audience. Chaque jour moyen de semaine – du lundi au vendredi –, les stations associatives atteignent quelque un million et demi d’auditeurs avec près de 3 % de pénétration – là où le média radio dans sa globalité représente 83,4 %. Leur public est plutôt masculin avec 55% d’hommes à l’écoute. Il est aussi plus âgé que la moyenne avec la moitié de 50 ans et plus, fortement urbain avec 70% de l’auditoire basé en communes urbaines, et enfin équitablement réparti entre actifs et inactifs. Les radios associatives sont écoutées aussi bien le samedi que pendant la semaine. Le dimanche en revanche, elles le sont un peu moins, avec un peu plus de 1,2 millions d’auditeurs pour une couverture de 2,4%. C’est pourtant le dimanche matin, entre 10h et 10h15, que les Associatives connaissent leur pic d’audience. Ce quart d’heure le plus écouté de la semaine rassemble quelque 400 000 paires d’oreilles à l’écoute de ces programmes. Les jours de semaine, l’auditeur d’une radio associative se branche un peu plus tard que les autres ; pour lui le pic d’audience se situe entre 9 h et 9h30 alors que les usagers du média radio ouvrent leurs oreilles entre 7h15 et 9h.
La tentation est grande de voir dans les Associatives un média de complément aux autres catégories de station du média radio. Elles le sont non seulement en raison de ce décalage des horaires d’écoute, mais aussi et surtout parce qu’elles parlent de tout autres sujets que les grandes antennes ; des sujets à la fois plus enracinés dans la vie locale et /ou régionale et plus variés, visant des centres d’intérêt forts. Si l’on y ajoute la liberté de ton, le libre-choix éditorial et l’absence de toute contrainte professionnelle des passionnés majoritairement bénévoles qui font ces stations, alors oui, leur place est indiscutable dans l’univers radiophonique.

En fait, les Associatives sont des radios de rendez-vous, comme l’atteste le rapport de 1 à 13 qui s’affiche entre les auditeurs quotidiens et les auditeurs « moins souvent » de ces programmes. En d’autres termes, autour du noyau d’habitués, se constitue un réseau beaucoup plus vaste de personnes armées d’une raison précise de se mettre, un jour et à une heure donnés, à l’écoute d’un programme qui les motive particulièrement. Certes ils n’y viennent pas tous les jours, mais ils savent quand et pour quelle émission ils y viennent.
Et l’implication, quand on veut être écouté, ça n’a pas de prix !

Jean Mauduit
Source : Audience Le Mag (17 avril 2008)
"LE PUBLIC DES ASSOCIATIVES 2009"

La CNRA reconduit son partenariat avec Médiamétrie et lance dès aujourd'hui les inscriptions pour le PUBLIC DES ASSOCIATIVES 2009.

Si vous souhaitez en bénéficier, connaître les caractéristiques de l'étude et obtenir un devis, adressez un mail à Franck JEHL - CNRA :franck.jehl@free.fr
Radio Gazelle encore !
Le CSA ne s'avoue pas vaincu à la suite de son désaveu par le Conseil d'Etat, en dépit du recours favorable à de Radio Gazelle, radio non réautorisée sur Marseille.
Le CSA vient donc de communiquer le nom les deux radio associatives à qui seront attribuées deux fréquences : http://www.csa.fr/actualite/communiques/communiques_detail.php?id=127201
Sur la fréquence de 98 MHz (l'ancienne de Radio Gazelle), sera
autorisée Radio Lina (Association Radio Lina Marseille.
Sur la fréquence de 101,8 MHz (curieusement pas dans l'appel à candidature de 2007 et sortie miraculeusementdu chapeau par le CSA au printemps dernier) ça sera Radio Diva (Association Horizon 92-Diva FM).
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le bras de fer entre le CSA et Radio Gazelle/Conseil d'Etat :, résumé de la situation :
http://www.canalsud.net/spip.php?article358


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Touzazimuts

Associations - Subvention : décision de retrait
Le caractère créateur de droits de l’attribution d’un avantage financier, tel qu’une subvention, ne fait pas obstacle à ce que la décision d’attribution soit abrogée si les conditions auxquelles est subordonnée cette attribution ne sont plus remplies. Il ne fait pas non plus obstacle à ce que l’autorité chargée de son exécution, constatant que ces conditions ne sont plus remplies, mette fin à cette exécution en ne versant pas le solde de la subvention. - Conseil d’Etat 7 août 2008, req. n° 285979.

Communiqué de la Coordination des fédérations et associations de culture et de communication - COFAC - dont est membre la CNRA
Le
Ministère de la Culture a divulgué cet été une nouvelle version de l’avant-projet de loi sur la participation des amateurs aux représentations de spectacle vivant qui a suscité une grande inquiétude et des interpellations nombreuses des fédérations et associations concernées, relayées par des parlementaires. La rue de Valois a annoncé le 9 septembre que ce texte était retiré, la forme législative écartée, et qu’un travail de concertation reprend dès cet automne.
Rappel des faits
:
Le décret de 1953 régissant la situation des amateurs et le code du travail concernant le travail dissimulé sont obsolètes. Les pratiques artistiques des amateurs, comme celles des professionnels, ont évolué. Les organisations membres de la COFAC ont d’abord vu d’un bon œil s’enclencher un travail de redéfinition de ce qu'est un amateur, de leur place et de leur statut lorsqu’ils se produisent sur une scène de spectacle.
Les organisateurs de spectacle d’amateurs sont en effet souvent à la merci d'une interprétation stricte du Code du travail, qui plaide pour une présomption de salariat. Le texte initialement mis au débat n’opposait pas les amateurs et les professionnels, et s'attachait à définir une réglementation plus claire, en particulier en s'appuyant sur la notion de cadre lucratif et non lucratif de la manifestation.
Au printemps 2007, l'accord des syndicats de salariés, d'employeurs, des pouvoirs publics et des fédérations de pratiques en amateur a semblé un moment possible. Nous avions alors manifesté notre soutien à la logique du texte non sans poser un certain nombre de questions. Elles concernaient d'une part l'examen par des juristes qualifiés de cas d'école concrets, tirés du réel, une comparaison avec la réglementation des autres pays européens et des précisions à apporter à la notion de non lucrativité, au regard du code du travail, pour des lieux culturels de proximité -ou MJC....- ou de festivals intégrant une programmation d'amateurs.
A l'été 2008, soit après près d'un an de silence, un décret d'application, élaboré sans concertation, et jugé par nous comme arbitraire, inopérant voire contre-productif était divulgué, sans explication. La levée de boucliers fut générale avec souvent des argumentaires partiels voir partiaux, des interrogations parfois justifiées, des certitudes qui laissent parfois songeuses tant elles en disent long sur la méconnaissance des textes.
Conclusion :
Afin d’apaiser les différentes parties, la Ministre de la Culture et de la Communication vient de rappeler dans son communiqué du 11 septembre « qu’aucune décision ne sera prise (…) tant qu’un véritable consensus n’aura pas été dégagé entre toutes les parties ».  
La COFAC entend participer aux travaux annoncés. Elle continuera de défendre, loin des caricatures, une conception ouverte des pratiques artistiques des amateurs, en harmonie plutôt qu'en concurrence avec celles des professionnels. Les amateurs ne veulent ni travailler ni gagner plus. Ils sont une chance plutôt qu’une incongruité. Bénévoles des arts et de la culture, ils souhaitent poursuivre et enrichir leurs pratiques au contact des professionnels, et partager avec le public, leur passion.
Il est temps que les politiques publiques reconnaissent et considèrent à nouveau les pratiques artistiques en amateur comme un vivier de culture populaire et de lien social, comme une contribution citoyenne à la vie des territoires.

CALENDRIER
Commissions FSER : 10 octobre, 24 octobre , 14 novembre



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